En Bref !
Pays : Pays-Bas
Lieu : La Haye
Durée : 5 mois
Etudes : L2 Info-Com (2ème semestre)
Margaux a répondu à nos questions et nous raconte son expérience erasmus à La Haye !
Pourquoi es-tu partie ?
-pour vivre à l’étranger
-pour parler anglais
-pour me faire des amis avec une culture différente
-pour vivre des expériences inattendues
Avais-tu peur ?
Oh que oui ! (ne pas parler assez bien, ne pas réussir à me faire des amis)
Comment as-tu préparé ton départ ?
Pas grand-chose… Les cours d’anglais en plus, préparation psychologique à base de retours fréquents chez mes parents ;) Niveau paperasse, je suis allée sur le site du conseil général (ou régional), et puis je me suis occupée des papiers habituels comme l’assurance pour la couverture par exemple. Pour plus d’infos, je conseille de s’adresser au service des relations internationales, pas excessivement patient mais efficace…
Quels conseils donnerais-tu pour bien s’en sortir avec les procédures ?
Il faut tout noter, faire des listes et des planning (ex : aujourd’hui aller au bureau des relations internationales, photocopier le diplôme du toeic…)
Quelles ont été les conditions te permettant de partir ?
Tout d’abord, j’ai dû passer le TOEIC. Ensuite, pour ce qui est de la destination, j’avais noté les Pays Bas en premier choix sans a priori, et c’est celui qui a été retenu.
Top 5 (ou 3) des choses indispensables ?
-de la patience
-rester zen
-ne pas se décourager : on avance petit à petit dans la paperasse (dois-je préciser que j’ai personnellement beaucoup de mal avec les démarches administratives ? Ce point peut être un gros défi !)
-avoir un forfait téléphone correct pour appeler le secrétariat, les RI, les parents, la banque, la mutuelle…
-de la patience <3
Le grand départ !
Je suis partie aux Pays-Bas, à l’Université de Sciences Appliquées de La Haye pendant un semestre - soit du 25 janvier au 25 juin dans mon cas. Je suis partie toute seule ! (enfin presque, en réalité 3 filles de Master Communication sont parties en même temps que moi, mais j’ai fait leur connaissance biennnn plus tard ! )
Bienvenue à la Haye !
Je suis arrivée en train, donc je n’ai pas eu trop de contraintes bagages, en dehors de la quantité de choses que je pouvais porter ! Quand même, un truc assez pratique dont ma colocataire m’a parlé lors de mon départ en juin : rouler les vêtements plutôt que les plier, ils prennent moins de place ! (voir photo)
Les premiers endroits où je suis allée ont été l’auberge de jeunesse et la fac (cliché), car j’avais un logement avant de partir mais mon bail ne commençait que le 25 janvier alors que je suis arrivée la veille afin d’être présente le jour de l’accueil des étudiants à la fac. Le super point positif à La Haye est que la fac donne en lien dans un mail le site d’une agence immobilière très très bien ficelée (DUWO) et c’est comme ça que j’ai pu réserver un appartement en colocation meublé avec la connexion internet comprise (le bonheur) avant même mon arrivée !
Comment se déplacer au pays des vélos ?
Je me suis déplacée… à pied. Je pense que j’étais à peu près la seule piétonne dans La Haye dont les habitants bien sûr ne jurent que par le vélo. Ceci étant et malgré la dangerosité des cyclistes, je suis toujours là pour affirmer que vivre sans vélo aux Pays-Bas est possible ! (j’ai pas mal utilisé les porte-bagages de mes amis tout de même, c’est quand même une grande ville…).
Le tram à La Haye mais plus généralement aux Pays-Bas est vraiment cher (3 euros le ticket) mais le système de carte est intéressant et à environ 25 euros par mois, encore faut-il en avoir vraiment besoin, ce qui n’était pas mon cas, mon logement étant situé entre l’université et le centre-ville historique (Amsterdamse Veerkade à titre indicatif).
Le tram à La Haye mais plus généralement aux Pays-Bas est vraiment cher (3 euros le ticket) mais le système de carte est intéressant et à environ 25 euros par mois, encore faut-il en avoir vraiment besoin, ce qui n’était pas mon cas, mon logement étant situé entre l’université et le centre-ville historique (Amsterdamse Veerkade à titre indicatif).
Money Money Money
Je dépensais environ 600 euros par mois tout compris. Là, spéciale dédicace aux bourses Erasmus et mobilité régionale : dossier carrément à faire car pas très compliqué ni très long : j’ai reçu environ 150 euros par mois en 3 fois. Les bourses Erasmus sont arrivées en mars puis en juin et ont été les bienvenues aussi !
Je payais donc 350 euros par mois pour le loyer tout compris (eau électricité internet halleluia la bonne affaire), et le reste en nourriture et en bière. Je ne suis pas du tout capable d’évaluer dans quelles proportions, pardon hahaha ! Et je n’avais donc aucun budget transport excepté un ticket de tram pour aller sur la plage ponctuellement.
Effectivement, la vie est plus chère aux Pays Bas qu’en France, excepté pour l’alcool dans les bars. Apparemment, les Néerlandais gagnent en moyenne un salaire 25% supérieur aux salaires français, et les prix sont donc globalement 20 à 25% plus chers, autant en nourriture qu’en sorties…
Don’t stop the party !
Les fêtes étudiantes entre Erasmus avaient lieu au Club Seven sur Prinsegracht, mais honnêtement dès que j’ai trouvé des lieux un peu plus authentiques et sympas pour sortir avec les copains je ne me suis pas privée… Je suis beaucoup sortie à La Grenouille (vieux bars, super ambiance et musique jazz) et mangé au Botterwag et dans tous les bars sur Grote Markt.
A taaaaaaaaaaaaaable !
Je faisais mes courses à Albert Heijn un peu comme tout le monde dans le centre ville, mais il y avait un Lidl pas très loin (mais voilà trop loin pour y aller à pied donc pas de vélo, pas de chocolat).
J’ai BEAUCOUP mangé :
- du salami (pas cher, trop bon)
- du pain turc (l’immigration est une politique très importante aux Pays Bas et les traditions culinaires sont très bien intégrées par la population)
- les yaourts géants d’un demi litre aux goûts fabuleux (miel et noix restera pour toujours dans les premières places de mes meilleurs souvenirs gustatifs)
Je n’ai plus du tout mangé de viande rouge, et j’ai bu de la piquette ! Le vin est très cher pour une qualité inférieure au vin qu’on trouve en France ; en revanche j’ai pu très facilement goûter à des vins étrangers que je n’avais jamais vu en grande surface (vin chilien, californien, d’Afrique du Sud notamment).
Incontournables :
Tout. J’ai du mal à sélectionner des choses plus belles ou meilleures que les autres, tout était beau et bien et chacun trouvera ce qu’il préfère dans cette ville, elle est facile d’accès, les gens sont gentils.
Ceci dit, il FAUT manger :
- des broodjes
- des poffertjes
Tout est très bon et très gras… Je déconseille seulement le pays aux carnivores invétérés : la charcuterie est bon marché mais la viande rouge absolument hors de prix !
Ton expérience erasmus ?
Je n’ai pas rencontré d’étudiants néerlandais, étant donné que les soirées ne se faisaient qu’entre étudiants Erasmus. Mais mes amis venaient de vraiment presque partout : Mexique, Corée du Sud, Italie, Canada, Québec, Turquie, Etats-Unis, Chine… Du bonheur et tellement d’échanges !
Je suis allée à Amsterdam (bien sur-ALLEZ Y C’EST GÉNIAL), Rotterdam, Utrecht, Alkmaar… J’ai un peu fait le tour ! Beaucoup de villes sont vraiment adorables.
Etudier à La Haye
J’étais en deuxième année de licence Infocom et aux Pays- Bas j’ai rejoint le cursus « International Studies » au sein de l’Université des Sciences Appliquées de La Haye, une super fac avec des profs géniaux ! La filière est spécialement destinée à tous les étudiants étrangers. J’ai pu choisir les matières que j’ai suivies, j’ai donc essayé de concilier certaines de mes UE de l’université avec mes propres envies et besoins en matière d’apprentissage (ben oui, on ne part pas non plus pour coller au programme, ça se saurait). Ma seule déception concernant les cours a été l’absence de cours de manipulation de logiciels informatiques type Webdesign ou Illustrator.
Il faut savoir que le volume de cours est très restreint, pour moi pas plus de 12 heures de cours par semaine, et étant donné que tous les cours étaient donnés en anglais par des professeurs parfaitement bilingues, je n’ai pas eu de soucis à suivre suite à la préparation au TOEIC. Les cours étaient très intéressants et j’avais choisi des matières qui correspondaient bien à mon niveau de connaissances grâce à leur catalogue très bien fait et détaillé. Les cours que j’ai préférés ont été « Culture populaire et théorie culturelle », « Médias et politique » et « Art et mondialisation ».
Il faut savoir que le volume de cours est très restreint, pour moi pas plus de 12 heures de cours par semaine, et étant donné que tous les cours étaient donnés en anglais par des professeurs parfaitement bilingues, je n’ai pas eu de soucis à suivre suite à la préparation au TOEIC. Les cours étaient très intéressants et j’avais choisi des matières qui correspondaient bien à mon niveau de connaissances grâce à leur catalogue très bien fait et détaillé. Les cours que j’ai préférés ont été « Culture populaire et théorie culturelle », « Médias et politique » et « Art et mondialisation ».
NB : comme on peut le deviner aux intitulés, les cours destinés aux étrangers ne sont pas très axés sur la pratique sauf pour les cours de néerlandais (très très drôles) et de communication interculturelle, où j’ai dû réaliser un court métrage en équipe.
Le retour en France
J’ai eu très peu de démarches à faire concernant mon départ, mon bail avait une durée prédéterminée (mauvais point pour DUWO, j’ai dû payer un mois de loyer alors que je n’ai pas occupé l’appartement en juillet car je devais faire mon stage de L2, mais beaucoup de mes amis sont restés un mois de plus pour en profiter à fond).
Je suis rentrée en train comme à l’aller –ATTENTION à réserver le billet un voire deux mois à l’avance car les prix augmentent au fur et à mesure que la date de départ approche-mais je sais que des covoiturages sont très faciles à trouver (Amsterdam-Paris) pour aussi peu cher qu’un billet de train pris bien à l’avance.
Je suis rentrée en train comme à l’aller –ATTENTION à réserver le billet un voire deux mois à l’avance car les prix augmentent au fur et à mesure que la date de départ approche-mais je sais que des covoiturages sont très faciles à trouver (Amsterdam-Paris) pour aussi peu cher qu’un billet de train pris bien à l’avance.
J’ai eu de bons résultats scolaires, et j’ai gardé contact réguliers avec les gens qui comptaient vraiment pour moi : le principal ! Le retour n’a pas été trop dur car j’avais un stage de prévu et des gens à retrouver en France, mais mes amis Erasmus me manquent toujours énormément aujourd’hui.
Cette expérience a été très enrichissante, belle et FUN ! Je la recommande à tous les étudiants qui ont l’opportunité de partir. Le stress du départ est complètement effacé par toutes les belles choses que l’on vit après.
Le mot de la fin :
Jeugd heeft geen deugd : Il faut que jeunesse se passe !
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